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L'ABANDON DE POSTE

L’abandon de poste entraine souvent un licenciement pour faute grave ou lourde.

Selon un focus de la DARES sur l’abandon de poste, 71 % de ces types de procédures de licenciements sont motivés par un abandon de poste. Le cadre de loi est en train de changer.

C’est désormais inscrit dans la loi du 21 décembre 2022 portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail : un abandon de poste sans raison valable est désormais assimilé à une démission, privant ainsi le « présumé démissionnaire » du droit à une indemnité chômage.

Par définition, un abandon de poste décrit une situation dans laquelle un salarié quitte son poste de travail sans avoir prévenu ou obtenu l’autorisation de son employeur.

L’abandon de poste aboutit souvent à un licenciement pour faute grave ou lourde

Le 22 février 2023, la DARES a diffusé une étude-focus à ce sujet. Au cours du 1er semestre 2022, 173 000 contrats de travail du secteur privé ont été rompus à la suite d’un licenciement pour faute grave ou lourde.

  • 71 % de ces licenciements sont motivés par un abandon de poste, qui constitue le premier motif devant ceux de nature disciplinaire (27 %, en majorité des violences, des comportements déloyaux ou d’insubordination). Cela représente 123 000 salariés, dont 116 000 en CDI ;
  • 37 % des salariés abandonnant leur CDI au 1er semestre 2022 accèdent au moins une fois à un nouvel emploi dans les trois mois suivant leur abandon de poste. Parmi eux, 30 % retrouvent un CDI.

41 000 salariés abandonnent un CDI et sont licenciés pour faute grave ou lourde dans le commerce, le transport et l’entreposage au 1er semestre 2022, devant l’hébergement et la restauration.

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